{"id":2049,"date":"2020-09-13T10:00:24","date_gmt":"2020-09-13T08:00:24","guid":{"rendered":"https:\/\/www.eren.ch\/barc\/?p=2049"},"modified":"2020-09-15T11:40:18","modified_gmt":"2020-09-15T09:40:18","slug":"sachons-accueillir-sans-critiquer-les-opinions-de-lautre","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.eren.ch\/barc\/2020\/09\/13\/sachons-accueillir-sans-critiquer-les-opinions-de-lautre\/","title":{"rendered":"Sachons accueillir sans critiquer les opinions de l’autre"},"content":{"rendered":"
Ce dimanche, la communaut\u00e9 de La BARC a v\u00e9cu un culte ax\u00e9 sur les sacrements avec un bapt\u00eame en premier lieu puis ensuite la sainte-c\u00e8ne en seconde partie. Depuis le d\u00e9but du confinement, le repas du Christ n’avait plus \u00e9t\u00e9 partag\u00e9. Ce dimanche, et avec toutes les mesures sanitaires impos\u00e9es par la pand\u00e9mie, la communaut\u00e9 a pu vivre \u00e0 nouveau ce moment fort de la foi chr\u00e9tienne.<\/em><\/p>\n Ce culte a \u00e9t\u00e9 pr\u00e9par\u00e9 par Nicole Rochat, B\u00e9n\u00e9dicte Gritti, ainsi que par deux la\u00efcs, Yves-Daniel Cochand et Fr\u00e9d\u00e9ric Jakob.<\/em><\/p>\n \u00ab\u00a0Accueillez celui qui est faible en la foi sans critiquer ses opinions\u00a0\u00bb. Cette phrase me fait du bien\u00a0! J\u2019entends qu\u2019elle dit d\u2019accueillir celui qui est faible en la foi. \u00c7a me fait du bien parce que je me dis qu\u2019on va m\u2019accueillir si, un jour, je suis faible dans ma foi, ouf\u00a0!<\/p>\n Est-ce que vous avez eu parfois peur qu\u2019on vous rejette parce que vous n\u2019auriez pas assez de foi\u00a0?<\/p>\n On entend des fois des jeunes qui racontent qu\u2019alors m\u00eame qu\u2019ils commencent un m\u00e9tier, un apprentissage, on ne leur laisse pas vraiment de droit \u00e0 l\u2019erreur. Ils doivent \u00eatre bons tout de suite.<\/p>\n Il me semble que, souvent, on voit l\u2019\u00c9glise de la m\u00eame mani\u00e8re. On pense qu\u2019elle est l\u00e0 pour les gens tr\u00e8s croyants. Du coup, si on ne se sent pas tr\u00e8s croyant, on n\u2019est pas s\u00fbr d\u2019y avoir sa place\u00a0!<\/p>\n Pourtant, si J\u00e9sus nous mandate pour faire des disciples, pour baptiser, cela signifie que l\u2019on doit avoir le droit de commencer un chemin de foi dans l\u2019\u00c9glise, qu\u2019elle est m\u00eame le lieu pour y faire ses premiers pas dans la foi. On a le droit de ne pas \u00eatre tr\u00e8s s\u00fbr, d\u2019avoir des doutes, tout en avan\u00e7ant tout de m\u00eame, un peu comme Thomas qui vient de traverser les eaux du bapt\u00eame et qui va faire ses premiers pas dans la foi, avec ses parents, avec ses petits camarades de l\u2019\u00e9veil \u00e0 la foi ou du p\u2019tit cat\u00e9.<\/p>\n Un peu comme le Thomas dont nous parle l\u2019\u00c9vangile de Jean. Apr\u00e8s la mort de J\u00e9sus, certains disciples racontent qu\u2019ils ont vu le Seigneur ressuscit\u00e9. Mais Thomas ne peut pas y croire, c\u2019est impossible\u00a0! Quelqu\u2019un qui est mort, il est mort, c\u2019est fini\u00a0! Si on croit qu\u2019on l\u2019a vu au coin d\u2019une rue c\u2019est une hallucination, ce n\u2019est pas vrai. Donc Thomas dit \u00e0 ses potes, les autres disciples\u00a0: \u00ab\u00a0Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n\u2019y mets pas mon doigt et si je ne mets pas ma main dans son c\u00f4t\u00e9, je ne croirai pas.\u00a0\u00bb (Jean 20,25). Sauf que Thomas n\u2019arrivait pas \u00e0 concevoir que J\u00e9sus puisse ressusciter, vivre \u00e0 nouveau, tout en \u00e9tant bien r\u00e9el. Et il n\u2019avait pas non plus compris que Dieu, ou J\u00e9sus entend vraiment ce qu\u2019on pense, ce qu\u2019on dit, si bien que J\u00e9sus est venu lui appara\u00eetre \u00e0 lui, directement, pour qu\u2019il puisse voir et toucher le ressuscit\u00e9, puisque c\u2019\u00e9tait l\u00e0 son besoin. Et lorsque cela arrive, quelques heures ou quelques jours seulement apr\u00e8s qu\u2019il l\u2019a dit \u00e0 ses amis, Thomas s\u2019exclame\u00a0: \u00ab\u00a0Mon Seigneur, et mon Dieu\u00a0!\u00a0\u00bb. Il a tout d\u2019un coup compris plein de choses qu\u2019il n\u2019arrivait pas \u00e0 saisir avant. Alors m\u00eame qu\u2019il \u00e9tait disciple de J\u00e9sus, il l\u2019avait suivi, il l\u2019avait vu faire plein de miracles, il l\u2019avait entendu enseigner, donc il savait beaucoup de choses sur J\u00e9sus, mais, ce qui lui manquait, c\u2019\u00e9tait ce d\u00e9clic qui l\u2019a pouss\u00e9 \u00e0 s\u2019exclamer\u00a0: tu es mon Seigneur et mon Dieu\u00a0! Et ce genre d\u2019exp\u00e9rience, lorsque cela vous arrive, vous ne pouvez plus les oublier, vous ne voulez plus avancer dans la vie en faisant abstraction de cela, car c\u2019est trop fort\u00a0! Je crois que c\u2019est cela, avoir la foi. Il y a un avant et il y a un apr\u00e8s. J\u00e9sus parle de na\u00eetre de nouveau, car, certes, on est tous n\u00e9s une fois, sinon on ne serait pas l\u00e0 ce matin, mais na\u00eetre \u00e0 cette conscience de l\u2019existence de Dieu, de sa bont\u00e9, de sa pr\u00e9sence \u00e0 nos c\u00f4t\u00e9s, c\u2019est comme na\u00eetre \u00e0 une troisi\u00e8me dimension qui donne une profondeur, une intensit\u00e9 \u00e0 notre vie, et un sens nouveau du fait de notre relation avec Dieu.<\/p>\n Mais pour arriver \u00e0 cela, on a besoin de faire nos premiers pas dans la foi, et on peut les faire \u00e0 tout \u00e2ge, jeune ou moins jeune. Il n\u2019y a pas d\u2019\u00e2ge pour d\u00e9couvrir le Seigneur. Parfois, on pense avoir la foi et soudain, il y a un \u00e9v\u00e9nement, souvent douloureux dans notre vie, et nos yeux s\u2019ouvrent et on acc\u00e8de alors \u00e0 une foi encore beaucoup plus grande, plus solide, in\u00e9branlable. Comme Job, qui dit \u00ab\u00a0Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon \u0153il t\u2019a vu.\u00a0\u00bb (Job 42,5). Job pensait conna\u00eetre Dieu, mais au travers de toutes les difficult\u00e9s, les deuils qu\u2019il a travers\u00e9s, tout d\u2019un coup, il a r\u00e9alis\u00e9 des choses auxquelles il ne s\u2019attendait pas. Ses yeux se sont comme ouverts. Ce qu\u2019il n\u2019arrivait pas \u00e0 croire avant, lui apparaissait tout d\u2019un coup comme une \u00e9vidence. Il me semble que c\u2019est cela, avoir la foi.<\/p>\n Aujourd\u2019hui, jour particulier en une \u00e9poque particuli\u00e8re.<\/p>\n Nous avons aujourd\u2019hui la joie de communier au corps et au sang de notre Seigneur aux conditions impos\u00e9es par les mesures sanitaires actuelles.<\/p>\n Communier, cela ne nous est pas arriv\u00e9 depuis le mois de mars.<\/p>\n Pour ma part, depuis le mois de mars c\u2019est comme si j\u2019\u00e9tais entr\u00e9e en je\u00fbne\u00a0; et un repas essentiel dans l\u2019\u00e9quilibre de ma vie spirituelle est absent depuis trop longtemps.<\/p>\n Pour d\u2019autres, peut-\u00eatre qu\u2019au contraire cette p\u00e9riode d\u2019abstinence r\u00e9\u00e9quilibre leur vie spirituelle.<\/p>\n Je sais que pour certains, communier chaque dimanche \u00e9tait de trop, parce que la sainte-c\u00e8ne est un moment sacr\u00e9 \u00e0 consommer avec mod\u00e9ration. Un moment qui n\u00e9cessite une implication du c\u0153ur et de l\u2019esprit qui pourrait bien \u00eatre de moins en moins efficiente d\u00e8s lors que ce repas devient \u00ab une habitude \u00bb. Terme que j\u2019utilise de mani\u00e8re un peu provocatrice, parce que je ne crois pas que lorsqu\u2019une sensation de faim tenaille l\u2019estomac, prendre un repas soit v\u00e9cu comme une habitude. Or, ma foi est constamment \u00ab faim qui tenaille l\u2019estomac. \u00bb<\/p>\n Devant nos divergences d\u2019opinions, nous aimons alors discuter et argumenter, cherchant \u00e0 asseoir notre position et cherchant \u00e0 savoir qui de vous ou de moi peut \u00eatre au plus proche de la v\u00e9rit\u00e9 ou tout du moins le plus respectueux devant cet \u00e9v\u00e9nement que l\u2019on d\u00e9clare sacr\u00e9.<\/p>\n Dans l\u2019histoire, les \u00c9glises se sont largement divis\u00e9es sur des questions d\u2019opinion au lieu d\u2019accueillir les diff\u00e9rences.<\/p>\n Paul, dans ce texte de Romains appelle \u00e0 un accueil inconditionnel. \u00ab\u00a0Que celui qui mange ne m\u00e9prise pas celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l\u2019a accueilli\u00a0\u00bb.<\/p>\n Et plus loin\u00a0: \u00ab\u00a0Celui qui mange, c\u2019est pour le Seigneur qu\u2019il mange, car il rend gr\u00e2ce \u00e0 Dieu\u00a0; celui qui ne mange pas, c\u2019est pour le Seigneur qu\u2019il ne mange pas\u00a0: il rend aussi gr\u00e2ce \u00e0 Dieu\u00a0\u00bb.<\/p>\n Ainsi, nous sommes invit\u00e9s \u00e0 comprendre nos divergences plut\u00f4t comme des richesses que comme des opportunit\u00e9s \u00e0 condamner l\u2019autre ou \u00e0 se glorifier soi-m\u00eame.<\/p>\n Paul appelle dans son \u00e9p\u00eetre \u00e0 reconna\u00eetre l\u2019autre comme un fr\u00e8re d\u00e8s lors que tous nous sommes serviteurs de Dieu et non pas concurrents.<\/p>\n C\u2019est pour moi un message fondamental qui me rappelle sans cesse qu\u2019il me faut m\u2019\u00e9lever au dessus de mes instincts premiers. Parce que vous le savez aussi bien que moi, la critique est facile, et le jugement tout autant.<\/p>\n Il est donc vital de se souvenir que devant Dieu, nous sommes tous \u00e9gaux, car ce qui fonde notre identit\u00e9 en Dieu, c\u2019est la relation que nous entretenons avec lui. Et de cela, hormis Dieu lui-m\u00eame, personne n\u2019est juge.<\/p>\n Ainsi, ce qui me fonde, ce n\u2019est pas le regard que les autres posent sur moi, mais ma propre fid\u00e9lit\u00e9 \u00e0 Dieu.<\/p>\n Et d\u00e8s lors, il est question de responsabilit\u00e9 individuelle et de discernement. Il s\u2019agit alors de discerner si le fruit de mon action peut rendre gr\u00e2ce \u00e0 Dieu ou non. Lui suis-je fid\u00e8le ou non\u00a0? L\u2019important n\u2019est donc pas de savoir ce que je mange ou ne mange pas, ni en quelle quantit\u00e9 ou \u00e0 quelle fr\u00e9quence, mais bien plut\u00f4t de savoir si dans ce que je me pr\u00e9pare \u00e0 faire, je peux rendre gr\u00e2ce \u00e0 Dieu.<\/p>\n Si oui, personne ne peut alors m\u2019en emp\u00eacher.<\/p>\n Au moment o\u00f9 nous sommes invit\u00e9s \u00e0 la table de communion, Paul nous inviterait \u00e0 discerner en nous si ce que nous nous appr\u00eatons \u00e0 vivre est une mani\u00e8re de rendre gr\u00e2ce \u00e0 Dieu ou non. Il ne s\u2019agit pas d\u2019ob\u00e9ir \u00e0 une loi, ou \u00e0 un usage, une tradition, mais il s\u2019agit d\u2019un acte personnel empreint d\u2019une conviction profonde. C\u2019est ce que l\u2019on nomme la libert\u00e9 chr\u00e9tienne.<\/p>\n Ainsi, le temps de la sainte-c\u00e8ne devrait \u00e9galement \u00eatre un signe de cette libert\u00e9 chr\u00e9tienne. Il ne devrait pas s\u2019agir d\u2019un acte accomplit par habitude, ni par souci d\u2019un qu\u2019en dira-t-on, mais bien d\u2019un acte de foi v\u00e9cu et accomplit dans la fid\u00e9lit\u00e9 au Seigneur, un acte de discernement personnel empreint d\u2019une conviction profonde. D\u00e8s lors il n\u2019est plus question de savoir s\u2019il est bien ou non de le vivre r\u00e9guli\u00e8rement, de le vivre aux grandes occasions ou une fois par mois. Il est question de savoir au moment pr\u00e9cis o\u00f9 je suis invit\u00e9e si ma disposition int\u00e9rieure sera l\u2019occasion de rendre gr\u00e2ce \u00e0 Dieu. Et donc d\u2019accepter ou de renoncer \u00e0 l\u2019invitation en toute conscience.<\/p>\n L\u00e0 encore, peut-\u00eatre est-il n\u00e9cessaire de transcrire ce \u00ab\u00a0rendre gr\u00e2ce \u00e0 Dieu\u00a0\u00bb. Qu\u2019est-ce que cela signifie ?<\/p>\n Est-il n\u00e9cessaire d\u2019\u00eatre propre et sans t\u00e2che pour acc\u00e9der \u00e0 la table ? Devons-nous \u00eatre sans p\u00e9ch\u00e9 pour utiliser un vocabulaire un peu archa\u00efque, ou bien au contraire devons-nous rapidement nous d\u00e9couvrir des fautes que le repas aux c\u00f4t\u00e9s du Christ nous permettrait tout aussi rapidement d’effacer ?<\/p>\n Encore une fois, le discernement personnel devrait permettre de nous tenir devant le Seigneur avec ce que nous sommes au moment de nous approcher de la table. Il n\u2019y a aucune loi qui r\u00e9gisse l\u2019attitude \u00e0 avoir, ou le ressenti du moment. Aucune loi qui risquerait de fausser la relation que nous nous appr\u00eatons \u00e0 vivre avec le Christ dans ce repas.<\/p>\n Chaque fois, nous devons par le discernement personnel d\u00e9couvrir si notre mani\u00e8re de rendre gr\u00e2ce \u00e0 Dieu en nous approchant de la table sera de l\u2019ordre de l\u2019appel au secours ou de l\u2019ordre de la reconnaissance. Sentons-nous que notre r\u00e9ponse \u00e0 l\u2019invitation sera une mani\u00e8re d\u2019\u00eatre en communion avec le Christ et si oui, de quelle mani\u00e8re\u00a0?<\/p>\n On peut s\u2019approcher de la table avec une faim de protection, de r\u00e9confort, de soutien, comme l\u2019on peut s\u2019approcher de la table avec une faim de reconnaissance et de louange. Entre ces deux p\u00f4les, les variations sont infinies.<\/p>\n Et il y a toutes les raisons qui font aussi que nous ne nous sentons pas d\u2019approcher la table. L\u00e0 encore, les raisons qui nous sont propres sont infinies.<\/p>\n Et toutes ces attitudes, toutes ces d\u00e9cisions appartiennent \u00e0 chacun et sont de l\u2019ordre de la libert\u00e9 chr\u00e9tienne.<\/p>\n A l\u2019\u00e9gal de Paul, je souhaiterais nous inviter \u00e0 nous souvenir que nous devrions faire preuve d\u2019un accueil inconditionnel quelques soient les d\u00e9cisions des uns ou des autres de s\u2019approcher ou non de la table. L\u2019important \u00e9tant de vivre ce moment en ad\u00e9quation avec ce que nous sommes \u00e0 ce moment-l\u00e0, en authenticit\u00e9, et dans la fid\u00e9lit\u00e9 \u00e0 notre Seigneur.<\/p>\n Amen.<\/p>\n A ta table, Seigneur, nous avons go\u00fbt\u00e9 le pardon et la f\u00eate.<\/p>\n D\u00e9j\u00e0 tu courais \u00e0 notre rencontre, depuis toujours, tu nous attendais.<\/p>\n Tu as combl\u00e9 notre c\u0153ur, tu nous as rassasi\u00e9 de pain et d’amour.<\/p>\n Donne-nous , \u00e0 notre tour, d’\u00eatre accueillants, de permettre \u00e0 ceux que nous croisons de go\u00fbter la f\u00eate et l’amiti\u00e9, aujourd’hui et toujours.<\/p>\n Amen.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Ce dimanche, la communaut\u00e9 de La BARC a v\u00e9cu un culte ax\u00e9 sur les sacrements avec un bapt\u00eame en premier lieu puis ensuite la sainte-c\u00e8ne en seconde partie. Depuis le d\u00e9but du confinement, le repas du Christ n’avait plus \u00e9t\u00e9 partag\u00e9. Ce dimanche, et avec toutes les mesures sanitaires impos\u00e9es par la pand\u00e9mie, la communaut\u00e9 … Continuer la lecture de « Sachons accueillir sans critiquer les opinions de l’autre »<\/span><\/a><\/p>\n","protected":false},"author":20,"featured_media":2050,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[1],"tags":[],"class_list":["post-2049","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-non-classe"],"yoast_head":"\nPr\u00e9dication en deux temps et \u00e0 deux voix sur la base de l\u2019\u00c9p\u00eetre<\/strong> de Paul aux Romains 14,1-9<\/strong><\/h3>\n
En lien avec le bapt\u00eame par Nicole Rochat<\/h6>\n
En lien avec la sainte-c\u00e8ne par B\u00e9n\u00e9dicte Gritti<\/h6>\n
Pri\u00e8re d\u2019action de gr\u00e2ce
\n<\/strong><\/h3>\n