![\"\"](\"https:\/\/www.eren.ch\/barc\/wp-content\/uploads\/sites\/4\/2021\/08\/A5-722x1024.jpg\")
<\/p>\nPianiste et organiste que les paroissiens et les paroissiennes de La BARC connaissent bien, Evan M\u00e9tral jouera en r\u00e9cital des \u0153uvres de Robert Schumann.<\/p>\n
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Durchaus phantastisch und leidenschaftlich vorzutragen – \u00c0 jouer d\u2019un bout \u00e0 l\u2019autre d\u2019une mani\u00e8re fantasque et passionn\u00e9e<\/p>\n
La Fantaisie, op. 17 est une \u0153uvre majeure pour piano de Schumann compos\u00e9e en 1835 – 1836 alors que le compositeur avait vingt-six ans. La Fantaisie est un d\u00e9chirant cri d’amour adress\u00e9 \u00e0 Clara Wieck, la jeune virtuose qui allait devenir son \u00e9pouse quatre ans plus tard et dont le p\u00e8re refuse, pour l’instant, de donner la main.<\/p>\n
Allegro \u2013 Sehr lebhaft
\nRomance \u2013 Ziemlich langsam
\nScherzino
\nIntermezzo \u2013 Mit gr\u00f6sster Energie
\nFinale – H\u00f6chst lebhaft<\/p>\n
Inspir\u00e9 par son passage \u00e0 Vienne en 1838, le Carnaval de Vienne fut compos\u00e9 en 1839. Mais il se distingue du Carnaval op 9 par son caract\u00e8re moins intime mais aussi par sa forme. \u00c0 la place d’une s\u00e9rie de petites parties, nous avons affaire ici \u00e0 une succession de cinq parties de dimensions relativement consid\u00e9rables. Dans le premier mouvement, Schumann cite le th\u00e8me de la Marseillaise.<\/p>\n
Papillons, op. 2 fait partie des premi\u00e8res pi\u00e8ces que Schumann aient compos\u00e9es de 1829 \u00e0 1831. L’\u0153uvre repr\u00e9sente un bal masqu\u00e9, inspir\u00e9e de la derni\u00e8re sc\u00e8ne du roman Flegeljahre – L’\u00e2ge ingrat de Jean-Paul Richter. C\u2019est une suite de 12 pi\u00e8ces qui commence par une courte introduction de six mesures avant de se lancer dans une vari\u00e9t\u00e9 de mouvements de danses. Chaque mouvement est sans rapport avec les pr\u00e9c\u00e9dents, sauf le final, dans lequel le th\u00e8me du premier mouvement r\u00e9appara\u00eet. Ce mouvement commence par citer le th\u00e8me de la traditionnelle Grossvater Tanz – Danse du Grand-P\u00e8re, qui \u00e9tait toujours jou\u00e9e \u00e0 la fin d’un mariage ou d’une f\u00eate similaire.<\/p>\n
1. Pr\u00e9ambule
\n2. Pierrot
\n3. Arlequin
\n4. Valse noble
\n5. Eusebius
\n6. Florestan
\n7. Coquette
\n8. R\u00e9plique
\nSphinx
\n9. Papillons
\n10. A.S.C.H. – S.C.H.A: Lettres Dansantes
\n11. Chiarina
\n12. Chopin
\n13. Estrella
\n14. Reconnaissance
\n15. Pantalon et Colombine
\n16. Valse Allemande
\nIntermezzo : Paganini
\n17. Aveu
\n18. Promenade
\n19. Pause
\n20. Marche des \u00ab\u00a0Davidsb\u00fcndler\u00a0\u00bb contre les Philistins<\/p>\n
\u00c9crite en 1834 cette \u0153uvre a pour sous-titre Sc\u00e8nes mignonnes sur quatre notes. Elle consiste en 22 pi\u00e8ces pour piano reli\u00e9es par un motif r\u00e9current. La vision qu\u2019a le compositeur est directement inspir\u00e9e de son livre favori dans Flegeljahre . Dans Carnaval, on retrouve l\u2019atmosph\u00e8re de bal masqu\u00e9 fantastique de Papillons : les diff\u00e9rentes pi\u00e8ces, tr\u00e8s courtes, se suivent et pr\u00e9sentent une galerie de personnages agissant sous le masque et qui se croisent, se rejoignent, se s\u00e9parent… On y trouve des personnages de la Commedia dell\u2019 arte, Eusebius et Florestan (les deux personnalit\u00e9s de Schumann), Chiarina (Clara Wieck) et \u00e9galement des compositeurs contemporains comme Chopin et Paganini.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"