![\"20090219priere\"](\"https:\/\/www.eren.ch\/wp-content\/uploads\/sites\/25\/2016\/08\/20090219priere.jpg\")
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Pr\u00e9dication de David Allisson, M\u00f4tiers et Noiraigue, 20 et 21 ao\u00fbt 2016 – texte en format pdf \u00e0 t\u00e9l\u00e9charger ici<\/a>.<\/p>\n Job 30,20-26<\/a> \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb<\/em><\/p>\n Depuis toujours ou presque, l\u2019humanit\u00e9 se demande comment c\u2019est possible que Dieu permette le mal alors qu\u2019il est cens\u00e9 \u00eatre puissant, bon et juste.<\/p>\n Au d\u00e9but du 18e<\/sup> si\u00e8cle, cette question a \u00e9t\u00e9 trait\u00e9e par le philosophe Leibniz. Il a voulu, par la raison, d\u00e9fendre Dieu dans cette question impossible. Leibniz \u00e9tait optimiste: il supposait que tout compte fait, le mal prend sa place dans l’ordre du monde. Il affirmait que Dieu n’a certes pas cr\u00e9\u00e9 le meilleur monde pensable, mais quand m\u00eame le meilleur de tous les mondes possibles. Il a \u00e9t\u00e9 contredit peu de temps apr\u00e8s au moment d’une grande\u00a0catastrophe naturelle : en 1755, un tremblement de terre et les incendies qu\u2019il a provoqu\u00e9s ont tu\u00e9s 60’000 personnes \u00e0 Lisbonne, une des villes les plus riches et puissantes de l\u2019Europe de l\u2019\u00e9poque. Cela repr\u00e9sentait un quart de la population de la ville.<\/p>\n Lactance, \u00e0 la fin du IIIe<\/sup> si\u00e8cle de notre \u00e8re, citait le philosophe Epicure qui avait mentionn\u00e9 cette question au 4e<\/sup> si\u00e8cle avant J\u00e9sus-Christ. C\u2019est une des fa\u00e7ons classiques de pr\u00e9senter la probl\u00e9matique\u00a0:<\/p>\n \u00ab\u00a0Dieu, dit Epicure, ou bien veut supprimer les maux et ne le peut, ou bien le peut et ne le veut\u00a0; ou bien il ne le veut ni ne le peut, ou bien il le veut et le peut. S\u2019il le veut et ne le peut, il est faible, ce qui ne peut \u00e9choir \u00e0 Dieu\u00a0; s\u2019il le peut et ne le veut, il est jaloux, ce qui est \u00e9galement \u00e9tranger \u00e0 Dieu\u00a0; s\u2019il ne le veut ni ne le peut, il est \u00e0 la fois jaloux et faible, et partant n\u2019est pas Dieu\u00a0; s\u2019il le veut et le peut, ce qui seul convient \u00e0 Dieu, quelle est donc l\u2019origine des maux, ou pourquoi ne les supprime-t-il pas\u00a0?\u00a0\u00bb<\/em><\/p>\n C\u2019est une citation trop compliqu\u00e9e pour la suivre comme \u00e7a oralement. Mais elle veut dire\u00a0: vouloir d\u00e9fendre Dieu par la raison devant le mal et les souffrances du monde et de nos existences, cela ne fonctionne pas.<\/p>\n Si l\u2019on devait s\u2019approcher d\u2019un raisonnement qui tiendrait, il serait vite d\u00e9mont\u00e9 par l\u2019absurdit\u00e9 et l\u2019injustice du mal. On peut se convaincre de cela en pensant \u00e0 Auschwitz et \u00e0 la shoah. Mais cela continue\u00a0: des enfants en Syrie n\u2019ont rien connu d\u2019autre que la guerre et au lieu de d\u00e9couvrir le monde et de se d\u00e9velopper et de grandir sont tu\u00e9s dans les bombardements. La maladie, les accidents, les ruptures et conflits personnels sont aussi des \u00e9v\u00e9nements qui rappellent la pr\u00e9sence du mal ou des maux dans nos existences personnelles.<\/p>\n Notre raison occidentale ne s\u2019en sort pas avec ce probl\u00e8me.<\/p>\n Une sagesse orientale a choisi de l\u2019affronter autrement\u00a0: en le priant. \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb<\/em>.<\/p>\n Ce n\u2019est ni facile, ni une r\u00e9ponse. C\u2019est une mani\u00e8re de vivre<\/strong> cette question et ce probl\u00e8me.<\/p>\n Ce n\u2019est pas une r\u00e9ponse, parce qu\u2019en priant \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb<\/em>, nous pouvons avoir l\u2019impression des personnages de l\u2019histoire racont\u00e9e par J\u00e9sus\u00a0: pourtant nous te connaissons et nous t\u2019avons c\u00f4toy\u00e9\u00a0! Pourquoi est-ce que tu ne nous ouvres pas la porte\u00a0? Et lui\u00a0: \u00ab\u00a0je ne vous connais pas\u00a0\u00bb.<\/p>\n Voil\u00e0 qui enfonce encore le clou dans la plaie de notre souffrance. Job l\u2019a aussi senti dans sa pri\u00e8re et ses conversations avec Dieu. Nous le sentons quand nous ne voyons pas comment notre souffrance sera apais\u00e9e.<\/p>\n Autant le dire tout de suite\u00a0: je n\u2019ai pas la r\u00e9ponse pour vous. J\u2019ai seulement entendu le t\u00e9moignage de croyants comme Job qui ont travers\u00e9 la souffrance et qui ont pu le faire devant Dieu ou avec Dieu. Ils l\u2019ont aussi fait parfois contre Dieu, mais toujours en relation avec lui, m\u00eame quand c\u2019\u00e9tait pour dire avec le psaume 22 et J\u00e9sus sur la croix\u00a0: \u00ab\u00a0Mon Dieu, pourquoi m\u2019as-tu abandonn\u00e9\u00a0?\u00a0\u00bb [Ps\u00a022,2, Mt\u00a027,46]<\/p>\n Prier \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb <\/em>peut maintenir en vie.<\/p>\n Je vous propose une m\u00e9ditation br\u00e8ve sur 4 points\u00a0:<\/p>\n \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb\u00a0<\/em>: Est-ce que c\u2019est le Malin, le diable, ou est-ce que c\u2019est le mal, la souffrance, les maux qui se pr\u00e9sentent dans la vie\u00a0? Le grec permet les deux interpr\u00e9tations et celle du mal personnifi\u00e9 \u2013 le diable \u2013 a \u00e9t\u00e9 privil\u00e9gi\u00e9e dans l\u2019histoire. Aujourd\u2019hui, les ex\u00e9g\u00e8tes partent souvent du principe qu\u2019il est impossible de trancher si Matthieu pensait au diable ou aux maux.<\/p>\n L\u2019important est de noter que Matthieu envisage manifestement le mal au sens g\u00e9n\u00e9ral, mal qui int\u00e8gre aussi les maux. Cela veut dire que ce mal, ce n\u2019est pas seulement l\u2019agir humain mauvais, mais aussi la mis\u00e8re, la souffrance sous toutes ses facettes\u00a0: maladie, tourments, pauvret\u00e9, solitude, d\u00e9ch\u00e9ance, catastrophes, etc.<\/p>\n La demande d\u2019\u00eatre d\u00e9livr\u00e9 du mal devient aussi une demande de reconna\u00eetre le mal avec justesse. Le mal est cette forme de n\u00e9ant qui risque de nous r\u00e9duire nous aussi \u00e0 n\u00e9ant. Il peut y avoir cela dans la souffrance et les tourments. Mais il existe aussi des t\u00e9moignages de personnes qui ont vu dans leur tourment non pas le mal \u00e0 l\u2019\u0153uvre mais l\u2019occasion de porter un regard sur J\u00e9sus le Crucifi\u00e9 et de comprendre autrement la souffrance, la maladie et la mort.<\/p>\n Et je dois dire cela avec prudence parce que dans le moment ou vous ne voyez pas d\u2019issue ni d\u2019espoir \u00e0 vos tourments, ce serait une forme de terrorisme que de vous sugg\u00e9rer cette compr\u00e9hension des choses\u00a0: \u00ab\u00a0si tu souffres, c\u2019est s\u00fbrement que le Seigneur a quelque chose \u00e0 te dire\u00a0\u00bb.<\/p>\n Par contre si vous<\/strong> t\u00e9moignez d\u2019un tel regard au travers de ce que vous avez subi, votre rayonnement pourrait devenir plus fort que toutes les pr\u00e9dications imaginables.<\/p>\n Job va au fond de sa plainte\u00a0: \u00ab\u00a0Mon Dieu, je t\u2019appelle, mais tu ne me r\u00e9ponds pas\u00a0\u00bb. Il per\u00e7oit m\u00eame Dieu comme une menace extr\u00eame quand il ressent que celui de qui il avait re\u00e7u la vie ne le prot\u00e8ge plus et que tous les malheurs du monde lui arrivent. Ce n\u2019est qu\u2019apr\u00e8s avoir \u00e9t\u00e9 au fond de tout \u00e7a qu\u2019il peut revivre la gr\u00e2ce. Sa plainte et la menace qu\u2019il ressentait n\u2019ont jamais \u00e9t\u00e9 adoucies par la perspective de la gr\u00e2ce. Pendant son parcours de souffrance, Job ne voyait plus comment cela pouvait \u00eatre possible de retrouver cette gr\u00e2ce.<\/p>\n La d\u00e9livrance demand\u00e9e dans le Notre P\u00e8re, c\u2019est la possibilit\u00e9 de vivre ou de revivre d\u2019une fa\u00e7on apais\u00e9e et \u00e9quilibr\u00e9e. C\u2019est un peu ce que j\u2019ai compris de la r\u00e9silience dont on parle souvent de nos jours\u00a0: pouvoir vivre en paix apr\u00e8s avoir v\u00e9cu quelque chose de traumatisant ou destructeur.<\/p>\n On parle assez souvent de d\u00e9livrance au moment du d\u00e9c\u00e8s d\u2019une personne qui a v\u00e9cu une longue et douloureuse maladie. Parfois, la d\u00e9livrance est celle de la fin des temps au moment de l\u2019instauration du Royaume de Dieu.<\/p>\n Mais la d\u00e9livrance dont parle l\u2019\u00e9vangile de Matthieu en disant \u00ab\u00a0mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb<\/em> concerne notre exp\u00e9rience quotidienne ici et maintenant\u00a0; cette d\u00e9livrance s\u2019\u00e9panouit d\u00e9j\u00e0 dans la personne de J\u00e9sus et dans l\u2019histoire de sa vie\u00a0: quand il gu\u00e9rit des malades, expulse des d\u00e9mons, vit en communion avec des marginalis\u00e9s, quand il ram\u00e8ne des personnes \u00e0 la vie, pardonne les p\u00e9ch\u00e9s, nourrit les affam\u00e9s. La pl\u00e9nitude \u00e0 mille facette dans laquelle se vit la d\u00e9livrance est comme \u00e0 l\u2019oppos\u00e9 et en \u00e9cho \u00e0 la diversit\u00e9 du mal\u00a0: c\u2019est que la d\u00e9livrance vise un bien-\u00eatre de toute la personne, \u00eatre bien dans la relation \u00e0 Dieu, \u00e0 ses prochains, \u00e0 son environnement et \u00e0 soi-m\u00eame. Dans la Bible, le shalom<\/em> h\u00e9breu dit cela. Ce terme est en g\u00e9n\u00e9ral traduit par paix, mais il veut aussi dire\u00a0: int\u00e9grit\u00e9, salut, lib\u00e9ration de toute mis\u00e8re et malheur \u2013 politique aussi \u2013, sant\u00e9, bien-\u00eatre, s\u00e9curit\u00e9 et calme.<\/p>\n Quand il est question du shalom<\/em> des \u00eatres humains, l\u2019humain est compris comme faisant partie de l\u2019ensemble de la cr\u00e9ation. L\u2019id\u00e9e n\u2019est pas d\u2019\u00eatre d\u00e9livr\u00e9 de la cr\u00e9ation, mais l\u2019enjeu est une d\u00e9livrance \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur de la cr\u00e9ation et avec elle.<\/p>\n En disant \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb<\/em>, nous disons \u00ab\u00a0nous\u00a0\u00bb. \u00ab\u00a0Nous\u00a0\u00bb prions. Et nous demandons que \u00ab\u00a0nous\u00a0\u00bb soyons d\u00e9livr\u00e9s.<\/p>\n Dans l\u2019\u00e9vangile de Matthieu, le premier \u00ab\u00a0nous\u00a0\u00bb est celui des disciples qui demandent \u00e0 J\u00e9sus comment prier. Mais tout de suite, on pense aussi \u00e0 tous les auditeurs et auditrices du sermon sur la montagne. C\u2019est comme si J\u00e9sus donnait aux disciples un enseignement public qui concerne aussi les autres.<\/p>\n Quand nous prions aujourd\u2019hui \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb<\/em>, le \u00ab\u00a0nous\u00a0\u00bb indique d\u2019abord la communaut\u00e9 priante\u00a0: nous qui sommes r\u00e9unis aujourd\u2019hui \u00e0 M\u00f4tiers \/ Noiraigue. Mais cette communaut\u00e9 est aussi \u00e9largie \u00e0 tous les chr\u00e9tiens du monde puisque nous faisons partie de l\u2019Eglise universelle. Le Notre P\u00e8re est universel parce que tous les chr\u00e9tiens le prient quelle que soit leur confession. Le Notre P\u00e8re est aussi universel parce que celui qui prie \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb<\/em> prie pour tous les chr\u00e9tiens. Et si le P\u00e8re de J\u00e9sus Christ est vraiment Celui qui nous lib\u00e8re du mal, alors ce \u00ab\u00a0nous\u00a0\u00bb ne peut que s\u2019\u00e9largir jusqu\u2019\u00e0 finalement englober l\u2019humanit\u00e9 enti\u00e8re. On ne peut pas prier un Dieu qui aime les humains sans \u00eatre port\u00e9 soi-m\u00eame par un \u00e9lan de bont\u00e9 pour tous les humains.<\/p>\n Il ne s\u2019agit pas d\u2019attribuer des autorisations ou des accr\u00e9ditations, mais plut\u00f4t de se demander\u00a0: \u00ab\u00a0qui suis-je quand je prie de cette mani\u00e8re\u00a0?\u00a0\u00bb<\/p>\n En priant le Notre P\u00e8re, on peut avoir l\u2019impression de donner des ordres \u00e0 Dieu et que c\u2019est \u00ab\u00a0gonfl\u00e9\u00a0\u00bb\u00a0:<\/p>\n \u00ab\u00a0donne-nous aujourd\u2019hui\u00a0\u00bb, \u00ab\u00a0pardonne-nous\u00a0\u00bb, \u00ab\u00a0ne nous soumets pas\u00a0\u00bb \u2013 et maintenant \u00ab\u00a0d\u00e9livre-nous\u00a0\u00bb\u00a0!<\/p>\n D\u2019o\u00f9 nous vient cette audace avec laquelle nous prions Dieu\u00a0? Qui sommes-nous pour l\u2019oser\u00a0?<\/p>\n Dans les trois premi\u00e8res demandes du Notre P\u00e8re, nous nous adressons \u00e0 Dieu comme \u00e0 \u00ab\u00a0notre p\u00e8re\u00a0\u00bb. Le Dieu auquel nous nous adressons ici n\u2019est autre que celui qui nous a lib\u00e9r\u00e9s et d\u00e9livr\u00e9s en J\u00e9sus Christ. Il est le p\u00e8re de J\u00e9sus Christ, il est notre Sauveur, celui dont nous demandons que le nom soit sanctifi\u00e9, que le r\u00e8gne vienne, que la volont\u00e9 soit faite \u2013 aussi et pr\u00e9cis\u00e9ment en r\u00e9citant le Notre P\u00e8re. Quand cela se r\u00e9alise vraiment, quand ce P\u00e8re vient et se pr\u00e9sente \u00e0 nous dans son Esprit, il se passe<\/strong> un bout de lib\u00e9ration, de r\u00e9conciliation et de d\u00e9livrance. La pr\u00e9sence de Dieu, la pr\u00e9sence de ce P\u00e8re d\u00e9livre les priants pour la libert\u00e9 des enfants de Dieu et les rend capables de devenir collaborateurs et collaboratrices de Dieu. Ce n\u2019est pas de la t\u00e9m\u00e9rit\u00e9, cela correspond simplement \u00e0 la libert\u00e9 des enfants de Dieu, de demander \u00e0 leur p\u00e8re ce qui est essentiel \u00e0 la vie\u00a0!<\/p>\n C\u2019est pourquoi celui qui crie \u00ab\u00a0d\u00e9livre-nous\u00a0\u00bb, et qui le fait en priant, est d\u00e9j\u00e0 en train de suivre J\u00e9sus. Crier ainsi, c\u2019est le faire gr\u00e2ce \u00e0 cette d\u00e9livrance que l\u2019on demande. On ne peut ni ne veut plus vivre sans elle.<\/p>\n Le psaume 22 qui commence par un cri lanc\u00e9 \u00e0 Dieu pour le questionner\u00a0: \u00ab\u00a0pourquoi m\u2019as-tu abandonn\u00e9\u00a0?\u00a0\u00bb n\u2019en reste pas l\u00e0. Il continue par une demande de d\u00e9livrance, puis par une louange parce que Dieu a fini par r\u00e9pondre.<\/p>\n Prier le Notre P\u00e8re suit le m\u00eame mouvement\u00a0: demander \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal\u00a0\u00bb<\/em>, c\u2019est s\u2019attendre \u00e0 ce que Dieu le fasse, parce que la pri\u00e8re encha\u00eene et conclut avec \u00ab\u00a0car c\u2019est \u00e0 toi qu\u2019appartiennent le r\u00e8gne, la puissance et la gloire, pour les si\u00e8cles des si\u00e8cles.<\/p>\n \u00ab\u00a0Mais d\u00e9livre-nous du mal, tu le feras\u00a0<\/em>car c\u2019est \u00e0 toi qu\u2019appartiennent le r\u00e8gne, la puissance et la gloire, pour les si\u00e8cles des si\u00e8cles.<\/p>\n Amen.\u00a0\u00bb<\/p>\n Les th\u00e8mes de cette pr\u00e9dication sont d\u00e9velopp\u00e9s dans Qu\u2019est-ce que croire\u00a0? R\u00e9ponses du Notre P\u00e8re<\/em>, Labor et Fides, 2014<\/a>, p. 194-213<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"Lecture de la Bible<\/h3>\n
\nLuc 13,22-30<\/a><\/p>\nPr\u00e9dication<\/h3>\n
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