Le temple des Valangines se situe dans le quartier des Parcs-Vauseyon sur des pentes ensoleillées où jadis les seigneurs de Valangin cultivaient leurs vignes, ce qui explique ce nom énigmatique. Construit dans un style géométrique simple avec un clocher, il est connu pour ses fresques dans la tradition italienne : des scènes bibliques dues à Raymond Perrenoud et Jean-Pierre Eichenberger ; et aussi pour un remarquable cycle de vitraux, œuvre ultérieure de Raymond Perrenoud et Jean Meyer.

Après plus de soixante ans de bons et loyaux services, le temple des Valangines connaît une complète rénovation en 2014-2015, avec l’appui déterminant de la Collecte suisse du Dimanche de la Réformation de 2013 ; il est pensé désormais comme un centre paroissial, le Centre paroissial aux Valangines (CPV), propriété de la paroisse de Neuchâtel.
Par respect pour l’environnement, le toit reçoit 105m2 de panneaux photovoltaïques avec une puissance pic de 17kW ; et d’importants travaux d’isolation réduisent nettement la consommation énergétique. Par l’installation d’un ascenseur et d’autres aménagements, le bâtiment s’adapte entièrement à l’accueil des personnes à mobilité réduite. Afin d’en faire un lieu polyvalent et convivial, le centre abrite une nouvelle salle de réunion indépendante qui vient compléter la salle du haut dotée d’un office-cuisine, le lieu de culte et la grande salle d’en bas. Adaptées aux besoins technologiques, les salles sont munies d’un câblage numérique et de systèmes de projection.
Une cuisine bien équipée complète la salle de rencontre principale, qui donne accès à une vaste terrasse orientée plein Sud. Espace flexible et modulable, le centre peut accueillir simultanément plusieurs activités et réunions, afin de répondre aux besoins de la paroisse, du quartier et de la ville.
Source principale: François Moulin, Le Temple des Valangines à Neuchâtel: 1948-1998, un message d’espérance et d’amour, Imprimerie de l’Evole, 1998.
Chaleureux remerciements à Daniel Schulthess qui a relu, revu et complété le texte de cette notice historique.


