Culte de retour de camp: Il était une foi…

Tous les textes du culte de ce jour ont été écrits par les dix jeunes ados rentrés vendredi d’une semaine de camp intense et riche. Nous sommes donc particulièrement heureux de vous proposer cette lecture pour un temps de recueillement teinté de fraîcheur et de jeunesse.

Merci à Alizée, Ambre, Chiara, Lucien, Matthias, Marine, Mirco, Noah, Paul et Timothé.

Tout le camp s’est vécu dans l’univers des contes de fées, animé par divers personnages tirés de ces histoires qui ont marqué aussi bien notre enfance que la leur. La Belle au Bois dormant, le Prince Charmant, Blanche-Neige et les 7 nains, Pinocchio et la Fée bleue possédaient un trésor inestimable : un Grand Livre truffé d’histoires aussi merveilleuses les unes que les autres qui avaient le pouvoir de transformer la vie de celles et ceux qui se mettaient à leur écoute. Nous connaissons parfois aussi ce Grand Livre sous le nom de Bible!

La Belle et son Prince

Nous sommes arrivés dans un camp où la thématique était les contes de fées. Nous avons passé la semaine dans un château enchanté peuplé de personnages bizarres. Pour se connaître, nous avons commencé par une activité illégale: nous avons dû vendre nos camarades en fonction de leurs qualités. Nous nous sommes mis deux par deux et nous devions apprendre à nous connaître rapidement, ensuite nous devions faire de la publicité pour notre camarade. Et chacun pouvait répartir ses pièces d’or en fonction des points positifs. C’était trop marrant!

Avant toute chose, il faut dire que c’était bien… et qu’on n’a pas beaucoup dormi. Deux fées nous ont préparé des repas délicieux et nous avons beaucoup joué avec un joli chat nommé Mini-Babouche.

Peu après notre arrivée, une foule de personnages de contes sont venus nous accueillir. Ils ont beaucoup insisté sur la perfection du royaume des contes et légendes. Chacun sait toujours ce qu’il doit faire, tout est toujours à sa place et l’harmonie règne. Nous avons trouvé cela suspect. C’était un peu trop beau pour être vrai. Il y avait comme une odeur de mensonge qui planait dans l’air.

Peu de temps après, la cérémonie du thé royal a eu lieu. La Belle au Bois dormant nous a accueilli, assise dignement avec un sourire bizarre. Nous attendîmes fort-fort-longtemps, le prince cueillait des pâquerettes à 5 mètres de nous. Quand il nous remarqua enfin, la cérémonie du thé pu alors commencer. Après avoir bu le thé – toujours avec le petit doigt en l’air – nous avons joué à un jeu qui s’appelait « Oui, votre altesse princière ! ». La Princesse ou le Prince lançaient une accusation sur le groupe comme par exemple : « Qui a remplacé mon gâteau au chocolat pour un seau d’huile de vidange ? » Notre rôle était de renvoyer la faute sur les autres membres du groupe. C’était ridiculement drôle.

Nous avons eu l’idée de fabriquer des masques pour cacher nos émotions, comme la Belle au Bois dormant et le Prince Charmant. Il faut dire qu’en audience, la Princesse et le Prince devaient toujours être parfaits. Alors on s’est fait emplâtrer le visage, c’était assez fun mais – au grand plaisir des moniteurs – nous avons été privés de nos voix mélodieuses le temps que le plâtre sèche. Ensuite, nous avons discuté de ce que les gens pouvaient attendre des garçons et des filles et de ce que veut dire l’expression « porter un masque ».

Le lendemain matin, le Prince Charmant nous a accueilli en nous racontant pour la 25e fois son histoire de dragon. On en avait marre, c’était claqué au sol et ça énervait tout le monde, surtout la Belle au Bois dormant. Pendant la nuit, le Prince Charmant a découvert dans le Grand Livre l’histoire d’un prince qui ne respectait pas sa position royale et il voulait partager à tout le monde sa découverte. C’était l’histoire de Moïse. Moïse ne respecte pas son rôle. D’abord quand il tue un Égyptien qui maltraite un Hébreu, ensuite quand il fuit dans le désert.

Voilà le Grand Livre dans lequel se trouve l’histoire de Moïse. Et si on en lisait quelques lignes ?

Dieu déclara à Moïse:

« Va rassembler les anciens d’Israël et dis-leur: Le Seigneur, le Dieu de vos ancêtres, m’est apparu. Il m’a dit qu’il s’est penché sur votre situation en Égypte et qu’il sait comment on vous traite. Il a donc décidé de vous arracher à ce pays où on vous maltraite pour vous conduire dans un pays qui regorge de lait et de miel.

Les Israélites t’écouteront. Mais je sais bien que le roi ne vous laissera pas partir, à moins d’y être contraint. C’est pourquoi j’interviendrai avec puissance contre son pays par toutes sortes d’actions extraordinaires. Après quoi je vous laisserai partir.

Exode 12 (extraits)

 

Nous avons essayé de comprendre comment Moïse s’y était pris pour convaincre Pharaon. Nous nous sommes mis par pair, et Aaron et Moïse ont dû chercher à convaincre Pharaon en utilisant le moins de plaies possibles. C’était amusant et effrayant à la fois.

Enfin, nous avons peint nos masques. À l’extérieur ce qu’on voulait montrer aux autres et à l’intérieur ce que l’on était au fond de nous.

Avec la Belle au Bois dormant et le Prince Charmant, nous avons appris qu’il fallait trouver un juste milieu entre ce que l’on montre et ce que l’on est. Il faut bien comprendre les sentiments en soi-même et des autres pour trouver le meilleur compromis. Nous avons fait un jeu très drôle où on nous posait des questions et l’on devait indiquer notre sentiment et deviner celui des autres. Par exemple, l’une des questions « Ton grand-père va régulièrement à des concerts de rap, qu’en penses-tu ? » Certains étaient gênés, d’autres étaient surpris, d’autres encore étaient inquiets.

Nous avons appris que pour bien nous comprendre, il faut communiquer. Les masques que nous avons réalisés sont à l’image de qui nous sommes. À l’extérieur, le visage que tout le monde peut voir, celui que l’on décide de leur montrer. La Belle au Bois dormant montrait qu’elle aimait la broderie, le caviar et le champagne. Le Prince Charmant semble être courageux, musclé et ne pouvant s’empêcher de parler du dragon qu’il aurait soi-disant tué. Dans nos masques, nous avons peint notre visage intérieur, celui que seul Dieu et nos proches connaissent.

La Belle au Bois dormant aimait les cervelas, manger des spaghettis avec les doigts et aller à des concerts de rock. Le Prince quant à lui est un grand sensible qui aime les fleurs et rêve de voyager en Italie pour lire des poèmes anciens.

L’histoire de Moïse parle aussi du conflit intérieur et extérieur. À l’extérieur, Moïse est un prince égyptien, en revanche à l’intérieur il ressent une loyauté envers le peuple hébreu et le Dieu d’Israël. En écoutant sa vraie nature, Moïse s’est révolté contre l’injustice. Lorsqu’il s’est présenté devant Pharaon, il a dû faire usage de la force avec les dix plaies d’Égypte.

Malgré tout, Moïse entre chaque plaie a proposé au roi d’Égypte de libérer son peuple. Il a utilisé la mort à contre cœur et en dernier recours. Cette histoire nous a appris qu’il faut parfois abandonner une partie des apparences afin de révéler sa vraie nature.

Prière

Cher Seigneur Tout-Puissant
Merci de nous aider à trouver un juste milieu entre l’être et le paraître.
Les apparences peuvent être un piège, merci de nous accompagner dans le voyage vers notre être intérieur.
Nous te sommes reconnaissants pour ces beaux moments avec les autres, la cuisine remarquable et le tiramisu aux framboises, les super activités organisées par les moniteurs et l’incroyable soirée de jeudi soir.
Nous te demandons de nous aider, nous ici présents, à montrer au monde notre visage intérieur.
Apprends-nous à mieux discerner les sentiments des autres, à comprendre ceux qui sont différents de nous et à utiliser les mots de manière positive.
Amen

Pinocchio et la Fée bleue

Mercredi matin, nous avons commencé l’activité avec une saynète dans laquelle Pinocchio était triste car il était trop vieux et pensait avoir déjà tout vécu dans sa vie. Nous avons décidé de l’aider et de lui remonter le moral! Nous sommes allés à la Robella pour s’amuser. Pendant la ballade, la Fée bleue est venue et nous a proposé de changer les idées à Pinocchio et le divertir en lui montrant de belles pierres, en lui faisant des couronnes de fleurs, en lui racontant des blagues, en lui cueillant des fruits des bois et pour finir nous l’avons entraîné à faire de la luge d’été. En descendant, cela lui a bien remonté le moral.

Pinocchio a redécouvert que la vie vaut la peine d’être vécue et grâce à l’enthousiasme des jeunes, on peut vivre de belles aventures à tout âge. Il y a toujours des choses à découvrir, il y a toujours des raisons de vivre.

Nous avons mis l’histoire de Pinocchio en lien avec l’histoire de Jonas dans la Bible. La Fée bleue avait dit à Pinocchio juste après lui avoir donné la vie: «Si tu es brave, toujours franc, loyal et obéissant, alors tu pourras être un vrai petit garçon.»

Jonas d’abord au début de l’histoire n’a pas eu le courage de répondre à l’ordre de Dieu, mais petit à petit il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas fuir et il a réalisé qu’il devait être courageux. Il a remarqué qu’il en était capable. De même que Pinocchio lorsqu’il a dû chercher son père dans le ventre de la baleine. Même les fuites mènent au courage, le courage doit mûrir en soi jusqu’au moment où il éclate et dans tout ce cheminement Dieu est là pour nous accompagner.

Dans les deux histoires, nous avons essayé de chercher où était la franchise. Nous avons d’abord trouvé qu’autant Pinocchio que Jonas ont fait preuve d’authenticité. Jonas quand il était dans le bateau en pleine tempête a reconnu avec franchise que c’était sûrement son Dieu qui le rappelait à l’ordre. Quant à Pinocchio, son insouciance est authentique. Pour nous, être authentiques demande du courage. Être vrai et authentique c’est très libérateur, mais demande des efforts. Dieu nous accompagne dans notre quête d’authenticité comme il a accompagné Jonas jusque dans le ventre du gros poisson.

Nous nous sommes demandés avec Pinocchio à qui nous devons obéir et à qui nous pouvions faire confiance. Pinocchio ne connaissait pas la différence entre le bien et le mal, il a donc obéi à chaque personne qu’il rencontrait. Il a dû faire ses propres expériences accompagnées de sa seule conscience. Jonas aussi a été obéissant, mais avant de pouvoir obéir à Dieu, il a d’abord obéi à sa peur. Nous avons constaté que pour ne pas obéir aveuglément, nous devons avoir une expérience du bien et du mal. Et parfois se révolter, c’est aussi obéir à sa conscience. Si il y a une chose que Dieu nous demande de faire, ce de ne pas obéir à la peur. Nous essaierons de suivre cette direction.

Prière

Toi Dieu qui as accompagné Jonas dans tous les moments de sa vie, nous te prions. Accompagne-nous.
Sois à nos côtés dans tout ce qui nous arrive.
Quand nous passons de bons moments.
Mais aussi quand nous avons peur, par exemple de reprendre l’école demain.

Accompagne nos familles et toutes les personnes que nous aimons.
Quand tout se passe bien ensemble.
Mais aussi quand nous nous disputons.

Accompagne le monde.
Quand il est source de joie, de partage et de générosité.
Mais aussi quand il est en crise, sanitaire ou économique.

Accompagne notre planète.
Quand la nature est magnifiques et les fruits délicieux.
Mais aussi quand elle est polluée.

Veille sur nous et sur le monde. Amen

Blanche-Neige et les 7 nains

Blanche-Neige en avait marre des 7 nains. Ils voulaient tous devenir son Nain Charmant et lui disaient sans cesse: «Tout ce que tu voudras, Blanche-Neige!» «C’est pour te faire plaisir Blanche-Neige.»

Pour essayer de la séduire, les nains avaient perdu leur personnalité et devenaient jaloux les uns des autres. Dormeur s’était mis à faire du jogging à 6h du matin. Timide faisait de la musculation. Prof, amoureux, ne réfléchissait plus quand il parlait. Simplet, Grincheux, Joyeux et Atchoum n’étaient plus non plus eux-mêmes.

Mais au lieu de séduire Blanche-Neige, cela l’énervait car elle, elle les aimait comme ils étaient. Alors elle les a envoyé dans la forêt construire un royaume de contes de fées en brindilles. Nous avons aidé les nains à bâtir un véritable village de mineurs en landart.

Ensuite, Yves nous a raconté le conte du Roi des morceaux. C’est l’histoire d’un monde rempli de morceaux de corps humain. Des pieds, des oreilles, des cerveaux, des cœurs, des yeux, … Toutes ces parties du corps vivent détachées les unes des autres et font leur vie loin des autres.

Elles se disputaient tout le temps. Le roi des morceaux avait tout essayé pour que les morceaux s’entendent mais rien ne marchait. Il rêvait de construire un grand palais dans lequel ils seraient tous réunis. Une fois, il avait même acheté de la ficelle pour les attacher ensemble mais ça n’avait pas fonctionné.

Un jour il mourut mais les morceaux, trop occupés à se disputer, ne remarquèrent même pas l’absence du roi. Jusqu’au jour où un pied entra dans la chambre et découvrit le roi mort. Il ressentit alors au fond de lui quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Le pied décida d’aller voir une bouche pour qu’elle annonce la nouvelle de la mort du roi à tous les morceaux du royaume. À l’annonce de la nouvelle, tous les morceaux se sentirent tristes et se réunirent car ils avaient découvert un point commun entre tous: ils aimaient le roi.

Mais ils ne tenaient pas ensemble alors ils décidèrent d’eux-mêmes de se coudre les uns avec les autres. Et ils utilisèrent comme lien pour les unir un fil d’amour.

Dans le Grand Livre, nous avons lu un texte écrit par l’apôtre Paul et qui a quelques similitudes avec ce conte du roi des morceaux. En voici quelques extraits.

En chacun l’Esprit Saint se manifeste par un don pour le bien de tous. (…) Le Christ est semblable à un corps qui se compose de plusieurs parties. Toutes ses parties, bien que nombreuses, forment un seul corps. (…) Le corps ne se compose pas d’une seule partie, mais de plusieurs. Si le pied disait : « Je ne suis pas une main, donc je n’appartiens pas au corps », il ne cesserait pas pour autant d’être une partie du corps. Et si l’oreille disait : « Je ne suis pas un oeil, donc je n’appartiens pas au corps », elle ne cesserait pas pour autant d’être une partie du corps. Si tout le corps n’était qu’un œil, comment pourrait-il entendre ? Et s’il n’était qu’une oreille, comment pourrait-il sentir les odeurs ? En réalité, Dieu a disposé chacune des parties du corps comme il l’a voulu. (…)

L’œil ne peut donc pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi ! » Et la tête ne peut pas dire non plus aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous ! » (…) Si une partie du corps souffre, toutes les autres souffrent avec elle ; si une partie est honorée, toutes les autres s’en réjouissent avec elle. Or, vous êtes le corps du Christ, et chacun de vous est une partie de ce corps. (…) Mais je vais vous montrer maintenant le chemin qui est supérieur à tout.

Supposons que je parle les langues des hommes et même celles des anges: si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien de plus qu’un métal qui résonne ou qu’une cymbale bruyante. Je pourrais transmettre des messages reçus de Dieu, posséder toute la connaissance et comprendre tous les mystères, je pourrais avoir la foi capable de déplacer des montagnes, si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien. Je pourrais distribuer tous mes biens aux affamés et même livrer mon corps aux flammes, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert à rien. (…) Maintenant, ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance et l’amour; mais la plus grande des trois est l’amour.

1 Corinthiens 12 et 13 (extraits)

L’amour c’est important! Si l’amour n’existait pas, nous n’existerions pas. Le fil qui nous réunit est le lien d’amour.

Si une bouche décidait de se fâcher contre un cerveau, cela ne marcherait plus comme on veut. Ce serait pareil si les autres parties du corps se disputaient sans cesse. Sans l’amour, le monde ne serait rien.

Nous aussi, nous sommes des parties d’un corps. Nous sommes les parties du corps du Christ parce que Dieu est notre Père à tous. On est reliés par ce fil d’amour.

Chaque partie du corps a beaucoup de valeur. Chacun d’entre nous est indispensable et irremplaçable. Nous avons besoin les uns des autres. Nous ne pouvons pas nous suffire à nous-mêmes.

Voilà tout ce que nous avons découvert en discutant de ce conte du roi des morceaux et de ce texte de la Bible. Et nous avons fait toutes ces découvertes parce que nous avons pu en discuter ensemble, avec nos copains et les moniteurs. Parce que quand on réfléchit à plusieurs, on découvre plein de nouvelles choses!

Dans la forêt, les nains et nous-mêmes avons bien travaillé. Nous avons réalisé une magnifique œuvre de landart: un village de mineurs avec un château, des mines, les maisons des mineurs, des tyroliennes, plein de constructions et même la demeure d’une sorcière. Blanche-Neige était ravie et a inauguré ce village à l’occasion d’une magnifique cérémonie.

Elle était fière des nains qui avaient su collaborer et travailler ensemble. Les nains n’étaient plus jaloux les uns des autres, ils avaient retrouvé leur caractère et compris que Blanche-Neige les aimaient comme ils étaient et pas comme un Prince Charmant.

Blanche-Neige, de son côté, a réalisé qu’elle n’avait pas besoin d’un homme idéal et qu’il valait mieux qu’elle soit elle-même. On ne peut pas être parfait pour une autre personne, et on ne doit pas essayer de se changer pour plaire. On n’a pas besoin d’être quelqu’un d’autre. Dieu sait qui on est vraiment, et il nous aime comme ça. Nous, nous devons chercher à devenir cette belle personne que Dieu connaît déjà en nous.

Prière

Merci Dieu pour ce merveilleux camp.
Merci pour tout ce qu’on a appris et compris.
Nous avons besoin d’être liés par le fil d’amour entre nous et avec toi.
Merci pour cette semaine passée ensemble dans le Château des contes, et pour toutes les activités.
Je suis reconnaissante d’avoir de si belles copines.
Merci pour toutes les nouvelles rencontres et pour Mini-Babouche.
Nous pouvons te faire confiance et tout te confier. Tu sais ce qu’il y a au fond de nos cœurs.
S’il te plaît, protège mes proches et toutes les personnes que j’aime.
Dans le monde, certaines parties du corps du Christ souffrent. Prends soin d’elles. Et que chacun d’entre nous prenne soin les uns des autres.
Pardonne-nous de nous fâcher parfois les uns avec les autres ou d’être jalouses.
Nous te confions nos vœux et te prions, exauce-nous!
Merci Dieu d’être toujours avec nous. Amen